Lorsque l’on est confronté à un problème, une crise ou un questionnement persistant, il est tout naturel de se tourner vers ses proches : un ami, un parent ou un conjoint. Une personne digne de votre affection, de votre confiance et de votre respect tentera par tous les moyens de vous aider à travers vos difficultés. Tout dépend de la personnalité de vos proches : certains s’y prendront par le biais d’une écoute patiente et bienveillante, d’autres seront force de propositions et n’hésiteront pas à vous suggérer diverses pistes. Si vous avez la chance d’avoir un entourage suffisamment attentif, votre moral a de grandes chances de s’améliorer.
Cependant, ce n’est pas pour autant que le problème est résolu, comme on s’en rend souvent compte. Le fait est que les personnes les plus proches sont aussi celles qui désirent le plus notre bien-être émotionnel. Or, tout problème psychologique nécessite une remise en question, et cette remise en question nécessite une forme de conflit, qui adviendra inévitablement. Ce conflit peut rester interne ou s’externaliser dans la relation. Il vaut mieux alors qu’il ne perturbe pas les bonnes relations entre une personne et son entourage.
La relation patient-thérapeute est, elle, parfaitement parée à ce type de conflit. En outre, elle accompagne patiemment leur développement. Toute psychothérapie est l’accompagnement d’un conflit interne.
Parfois, elle est aussi le déclencheur du conflit, car pour résoudre un problème psychologique ou un questionnement existentiel, il faut se poser des questions qui ne font pas nécessairement plaisir. Ce n’est que par l’élaboration du conflit, son cadrage et son dénouement, qu’on parvient à sa conclusion.
Tout problème psychologique résulte d’un manque de connaissance de soi-même. En tant que psychologue, je m’engage à accompagner chaque personne dans son cheminement, par une écoute sans jugement et une attitude positive.